To fragment wiersza Jules Supervielle "Nocturne en plein jour".
Tochę symbolicznie, wszak, już lądujemy we Francji...

Quand dorment les soleils sous nos humbles manteaux
Dans l’univers obscur qui forme notre corps,
Les nerfs qui voient en nous ce que nos yeux ignorent
Nous précèdent au fond de notre chair plus lente,
Ils peuplent nos lointains de leurs herbes luisantes
Arrachant à la chair de tremblantes aurores.

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C’est le monde où l’espace est fait de notre sang.
W tym świecie nasza krew jest przestrzenią jedyną

Des oiseaux teints de rouge et toujours renaissants
Czerwone ptaki ciągle biorą postać inną

Ont du mal à voler près du coeur qui les mène
I przy sercu, co rządzi nimi krążą z trudem

Et ne peuvent s’en éloigner qu’en périssant
Oddalić się od niego nie mogą, bo giną.

Car c’est en nous que sont les plus cruelles plaines
Bo w nas jest pustych równin okrucieństwo zimne

Où l’on périt de soif près de fausses fontaines.
Gdzie się kona z pragnienia u fałszywych źródeł
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Et nous allons ainsi, parmi les autres hommes,
Les uns parlant parfois à l’oreille des autres.